Jésus, ayant entendu cela, lui dit: Il te manque encore une chose: vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi. Luc 18.22
Je suis né dans une famille riche. Dès mon tout jeune âge, j’ai appris à vivre dans le luxe. Les mots suivants me laissent indifférents: la faim, la soif, la nudité, les sans-abris, … J’ai tout le nécessaire pour que mes descendants et moi puissent vivre à l’abri de la pauvreté. Du point de vue religieux, ma mère m’a enseigné toutes les bases nécessaires pour vivre en société et de plus, la Torah a été gravée dans ma mémoire. À l’âge de douze ans, mon père a pris en charge mon éducation et les rabbins de la synagogue m’ont inculqué les enseignements relatifs à tous les aspects de la loi. Je suis devenu un jeune homme tellement bien versé dans la loi que je me suis senti prêt à l’enseigner comme je l’ai apprise. En fait, je suis un homme accompli et très satisfait de ma vie, de ma carrière et de mes succès.( Luc 18. 18-21)
- Du secours dans le danger
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Je suis un savant de renom
Un jour dans ma ville natale, j’ai entendu parler, dans toute la ville, d’un autre éminent rabbin très populaire. Cela ne me dérangeait pas du tout, car en mon fort intérieur, je nourrissais depuis quelque temps l’idée de le rencontrer afin de faire sa connaissance et de lui poser une question qui me chiffonnait l’esprit. Je me suis donc dépêché de partir à sa rencontre. Ce serait probablement l’occasion idéale pour étaler mon savoir et ma richesse. Je courus donc de toutes mes forces pour l’attraper. Arrivé auprès de lui, je me suis prosterné religieusement à ses pieds et lui ai posé cette question: «Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?» Grande fut ma surprise lorsqu’il me dit d’observer les commandements de Dieu et, de plus, il les a cités un par un.
Ce rabbin n’avait aucune idée de mon identité, je commençai donc à lui parler de mon éducation, de mes expériences, parce que comme lui, j’étais un jeune chef, j’avais de grandes aspirations car je voulais faire avancer ma carrière dans l’étude des lois. De plus, je me sentais assez bon comme chef. Je lui ai posé la question juste pour confirmer qu’une personne comme moi hériterait le royaume de Dieu dont ont parlé mes ancêtres. Me regardant avec pitié, il me dit:
« Il te manque une chose; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.» Luc 18.22
Ressemblons-nous à ce jeune homme?
Cette histoire ne se termine pas de la manière qu’aurait souhaité le jeune homme. Avant de rencontrer Jésus, il avait une soif de savoir et une curiosité accrue à l’idée d’entamer cette conversation pour trouver une réponse satisfaisante à sa question. Mais, tout au cours de cet entretien, la donne a changé. Jésus ne lui a pas dit ce qu’il voulait exactement entendre: qu’il était déjà sauvé et qu’il ne lui manquait rien du tout. Au contraire, Jésus a directement touché la plaie là où elle était vive, au point où il est reparti triste. Voici un commentaire d’un auteur chrétien à ce propos:
« En le regardant, Jésus fut saisi du désir ardent de gagner son âme. Il aurait voulu l’envoyer porter la bonne nouvelle du salut. Pour compenser ce qu’il lui demandait de laisser, Jésus lui offrait le privilège de sa présence. «Suis-moi», lui dit-il. Pierre, Jacques et Jean avaient considéré cette prérogative comme un sujet de grande joie. Le jeune homme lui-même éprouvait une vive admiration pour le Christ. Il se sentait attiré par lui, mais n’était pas prêt à accepter son principe de renoncement. Il attachait une plus grande valeur à ses richesses qu’à Jésus. Il désirait la vie éternelle, mais il refusait d’accepter dans son cœur cet amour désintéressé qui est la source de toute vie. Avec tristesse, il s’éloigna du Sauveur». Ellen White, Paraboles de Jésus, page 346.
Chère amie, comme le jeune homme, Jésus te dit aujourd’hui qu’il te manque une chose pour être sauvé, celui de l’accepter de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. Il veut devenir le Roi de ta vie mais il faut que tu renonces à tout et que tu le suives. Peu importe la connaissance que tu possèdes de la Bible, peu importe l’évaluation de tes biens et les accomplissements de ta vie, cela ne veut rien dire si Jésus ne règne pas sur toi. Peut-être que tu n’as pas de richesse qui t’empêche de suivre Jésus comme le jeune homme, mais pense à toute autre chose qui constitue un obstacle pour toi.
Je ne sais pas ce dont tu as besoin afin d’avoir la vie éternelle mais Jésus le sait, c’est la raison pour laquelle il t’accorde la possibilité aujourd’hui d’ouvrir ton cœur en lui donnant la première place. Aimerais-tu faire cela?
À bientot !
Gertrude