Comme un père a compassion de ses enfants, L’Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Psaume 103.13
Quelques années de cela, j’ai fait la connaissance d’une femme. Elle jouissait d’une très bonne santé et s’impliquait beaucoup dans la communauté. Elle tomba malade, sa maladie s’empirant de jour en jour, sans possibilité de guérison. Au fil du temps, elle apprit à vivre avec la maladie, tout en continuant à servir son Dieu. Est-ce une femme résiliente? Pourquoi souffre-t-elle ainsi au point de dégénérer physiquement? Vit-elle constamment dans l’anxiété, dans l’angoisse et même dans la dépression? Pourquoi Dieu ne lui apporte-t-elle pas encore la guérison? Je n’en ai aucune idée. Ce qui m’attire chez cette femme, c’est son courage, sa force et ses mots de réconfort. Un jour, je suis allée la visiter et, en la voyant, je ne pouvais contenir les larmes qui coulaient sur mes joues. Voyant cela, au lieu de s’effondrer, elle m’a prodigué des conseils en me rappelant l’amour de Dieu et sa compassion pour ses enfants.
Il est un Père compatissant
Nous avons un Père qui pourvoit aux besoins de ses enfants, il est le Père “plein de compassion”, comme nous le dit Paul dans le verset du jour. Le mot compassion, un terme défini par le Larousse comme le “sentiment de pitié qui nous rend sensible aux malheurs d’autrui; pitié, commisération.” En d’autres termes, Dieu, dans son amour infini, a pitié de toute âme meurtrie par la souffrance, la maladie et l’incompréhension. Jésus est ému de compassion devant la souffrance de tous ceux et celles qui se trouvent, à un moment de leur existence, face à une situation pareille ou pire que la dame en question.
On raconte qu’un bon ami de Jésus tomba malade. On lui fit part de la nouvelle, mais il resta deux jours de plus à l’endroit où il se trouvait, paraissant indifférent(Jean 11. 1-8). Qui, en apprenant que son enfant est malade, qu’un parent se trouve sur son lit de mort, ou qu’un ami est condamné à mort par son médecin, resterait indifférent à cela? Je pense que personne n’agirait de cette manière.
Dans le cas de Lazare, pourquoi Jésus ne s’est-il pas rendu chez son ami dès la réception du message?
Quelques jours s’étaient écoulés quand Jésus arriva dans ce petit village, mais son ami était mort depuis quatre jours. Son corps se trouvait déjà en putréfaction. Voyant Marie pleurer, Jésus fondit en larmes. La Bible nous dit que Jésus frémissait dans son esprit et était tout ému. Jean 11. 33. Toi et moi, nous pouvons comprendre que Jésus comprenait clairement les émotions des sœurs de Lazare et de sa famille qui traversaient des moments difficiles. De plus, pour montrer son amour et sa compassion, il a ressuscité Lazare en lui rendant la vie.
Que faire lorsque les situations nous dépassent?
La parole de Dieu nous dit que des foules venaient à lui chaque jour afin d’être guéries et soulagées de leurs souffrances. Dans le livre Vers Jésus, l’auteur note l’oeuvre de Jésus en ces termes:
“On pouvait trouver des villages entiers ou ne se faisait plus entendre aucun gémissement arraché par la maladie; il avait passé par là, et guérit tous les malades. Son œuvre témoignait de sa divinité. L’amour, la miséricorde et la compassion se révélaient dans chacun de ses actes; son cœur était rempli de tendre sympathie pour les enfants des hommes. Il avait revêtu leur nature afin de subvenir à leurs besoins. Les plus pauvres et les plus humbles ne craignaient pas de l’approcher. Les petits enfants eux-mêmes se sentaient attirés vers lui. Ils aimaient à monter sur ses genoux, et à fixer leurs regards sur son visage pensif ou se lisait un amour infini”- Ellen G. White, Vers Jésus, chap 1, p. 18.
Chère amie, Jésus, le Roi des rois, intervint dans la vie de Lazare et sympathisa avec sa famille. De même, il est rempli d’amour et de compassion pour toutes les âmes fatiguées qui croulent sous le poids du péché. Ceux et celles qui sont fatigués de souffrir d’une maladie chronique et incurable, Jésus est tout près de vous, il est avec vous. Il comprend et voit vos larmes. N’hésitez pas à lui ouvrir votre cœur. Il peut vous réconforter, vous encourager afin que vous puissiez réconforter ceux et celles qui se trouvent dans la détresse.
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À bient(ôt.
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