Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous. » Philippiens 4.4
Ce n’était pas une expérience agréable lorsque je me suis rendue dans la salle d’attente de l’hôpital ce matin-là pour accompagner mon mari qui devait subir une intervention chirurgicale toute une journée. En général, les salles d’attente des hôpitaux me rappellent trop d’événements survenus dans notre famille, où je me retrouvais presque seule à attendre. Cela a été la septième intervention où je devais m’asseoir pendant des heures, soupirant de revoir le membre de ma famille revenir de la salle de chirurgie. Dans chacun de ces moments, mon niveau de stress augmentait, mon imagination divaguait et surtout je voyais le pire arrivé.
Tandis que mon imagination me jouait des tours concernant les résultats, j’ai choisi de faire la lecture d’un chapitre du livre écrit par Max Lucado titré : « Ne vous inquiétez de rien » que j’avais dans mon sac. Un livre déjà lu. Mais ce matin-là, je me suis mise à lire le chapitre deux « Réjouissez-vous de la souveraineté de Dieu. » C’était comme si je lisais ce chapitre pour la première fois. Tout à coup, je suis devenue extrêmement calme et sereine, je n’arrêtais pas de sourire derrière mon masque. Mon stress diminuait ce qui m’a permis de contrôler mes émotions négatives. C’est pourquoi, j’aimerais partager avec toi la découverte de certains aspects du texte biblique utilisé par l’auteur qui se trouve dans Philippiens 4.4 « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous. »
- Cessons d’être négligentes
- La mort n’est pas la fin de mon histoire
- Un appel divin
- Un regard de compassion, de pitié, de bonté et d’amour
- Le pardon l’œuvre de toute une vie
La joie: une obligation pour le chrétien

L’auteur explique que Paul s’adresse aux chrétiens de Philippes en leur faisant des recommandations, plus particulièrement au verset 4, il utilise un verbe à l’impératif “Réjouissez-vous”. Dans la grammaire française, l’impératif est un mode qui s’emploie pour exprimer un ordre, une recommandation etc.. Donc, je comprends que se réjouir devient non un choix mais une obligation pour la femme chrétienne. L’expression est ainsi utilisée dans le but d’attirer l’attention des membres de cette congrégation. Dans le même verset, Paul ajoute également un adverbe : « toujours » qui signifie de tout temps. La joie du chrétien ne dépend pas des circonstances, il doit l’avoir de manière perpétuelle. L’apôtre réitère sa pensée en disant je le répète, réjouissez-vous.
La question intéressante à se poser est la suivante : comment se réjouir en permanence lorsque nous faisons face à de grands défis? Est-ce possible ou impossible pour une chrétienne sachant que nous sommes avant tout des êtres humains? Est-ce que cela voudrait dire que nous devrions avoir un sourire même dans les circonstances pénibles? Lors de la chirurgie de mon mari, est-ce que je devais rire à tout bout de champ? J’imagine que l’apôtre voudrait dire que même au milieu des orages comme des périodes de grand stress ou de bouleversement, nous devons garder confiance et assurance en celui qui ne sommeille ni ne dort. Car notre Père est le roc sur lequel nous pouvons ancrer cette assurance et cette confiance. Par conséquent, en ayant cette confiance en notre Dieu, même si nous traversons les océans, nous nous réjouirons parce que Dieu sera avec nous. Ce que je dois apprendre à cultiver!
La joie en Jésus-Christ

L’auteur fait remarquer qu’à l’époque où l’apôtre écrivait aux chrétiens de Philippes, ce n’était pas une période de réjouissance pour lui, n’oublions pas presque toute sa vie il a connu des moments difficiles, il a fait face à la fin, la soif, il a été battu, les églises lui causaient des problèmes et, ce qui est encore plus grave, il s’est retrouvé en prison pour comparaître devant Néron, l’empereur romain (Actes 16.25-40, 2 Corinthiens 11.25). Par conséquent, tout prêtait au désespoir et au découragement, mais au lieu de s’apitoyer sur son sort, il encourageait les chrétiens à se réjouir dans le Seigneur. Ce n’est pas une joie qui se trouve dans les activités sociales, ni dans les études, ni en quelqu’un mais une joie qui se trouve en Jésus lui-même.
Pour atteindre ce niveau selon l’auteur, il faudrait réviser notre système de croyances, dit-il. Je crois être en accord avec lui, car si nous savons qui est notre Dieu, nous n’aurons pas à craindre ni à trembler de peur quand tout va mal, parce que nous saurons que notre Dieu est présent avec nous, il veut profiter de cette situation pour nous apprendre une leçon qui nous fortifiera. Avec cette fermeté, nous serons aussi calmes parce qu’il est au contrôle de notre vie. Dans Psaume 27.1, David déclare : « L’Éternel est ma lumière et mon salut: De qui aurais-je crainte? L’Éternel est le soutien de ma vie: De qui aurais-je peur? »
Pour nous qui sommes des femmes, trop souvent nous portons tout sur nos épaules, cela nous cause du stress et nous fait perdre notre joie nous oublions qu’il y a quelqu’un à qui nous pouvons confier tous nos soucis. Jésus, c’est l’infatigable, c’est celui qui voit, qui comprend et qui entend. Remettons-lui nos défis, toutes les situations auxquelles nous ne pouvons faire face comme les décisions irréfléchies de nos enfants, la maladie d’un conjoint, un patron autoritaire, les difficultés personnelles et nous verrons que Dieu nous permettra de passer à travers. Nous pouvons être joyeuses parce que nous faisons confiance à Dieu.
Au plaisir de lire tes commentaires,
À bientot,
Gertrude

Je m’appelle Gertrude, chrétienne, mariée et mère de famille. Je suis enseignante de (FLS) et j’aime écrire, lire, cuisiner et faire du crochet pour me détendre.
Je suis une femme simple, ayant le désir de partager les reflexions bibliques découlées des lectures et des expériences personnelles. Depuis quatre ans, je lis la Bible accompagnée de la lecture d’ auteurs chrétiens. Ce qui me permet de faire des découvertes extraordinaires sur Jésus, sur ma relation personnelle avec lui et sur mes relations interpersonnelles. Ces réflexions bibliques m’aident à croître et à cheminer dans ma vie spirituelle.
Motivée par le désir de partager ma foi, avec les croyantes en quête de croissance spirituelle, j’aimerais partager mes écrits tirés de mes réflexions sur la Bible, la vie quotidienne et les expériences personnelles avec celles qui comme moi veulent grandir dans la foi.