Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai; Je l’ai fait, et je veux encore vous porter, vous soutenir et vous sauver. Esaïe 46.4 

Quelque temps de cela, j’ai lu un article où l’auteur décrit les différentes étapes de développement et de croissance dans la vie d’une femme, autrement dit les saisons de la vie d’une femme. D’après cet auteur, les périodes se répartissent  comme suit: le printemps (de 0 – 21 ans), l’été (de 21 – 42 ans), l’automne (de 42 – 63 ans) et l’hiver (63 ans et plus). Chacune de ces périodes de croissance a son importance. Certaines femmes traversent ces saisons avec sérénité mais d’autres n’arrivent pas à s’y adapter. 

La  période qui m’intéresse le plus, c’est l’automne. La raison pour laquelle je la préfère, c’est parce que la femme en tant que telle, a vécu presque toute une vie remplie d’expériences qu’elle pourrait partager non seulement avec ses enfants si elle en a, mais également avec la nouvelle génération. De plus, en tant que femme, c’est une révélation de soi, une  phase de liberté, une phase de maturité. Il en résulte un plus grand intérêt pour les autres, pour la  communauté et le monde de manière générale. Toutefois, à la fin de cette étape de vie, la force et l’énergie diminuent si bien qu’au fil du temps, on n’arrive pas trop bien à monter les escaliers, les cheveux deviennent de plus en plus gris, le tour des tailles s’amplifie. Lorsqu’on se regarde dans le miroir, on n’arrive plus à reconnaître cette belle jeune fille d’autrefois pleine de force et de vigueur qui voulait conquérir le monde. 

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La présence de Dieu quelque soit la saison

Ces changements que subissent notre corps a un impact direct sur notre mental et si on ne l’accepte pas (ce qui n’est pas du tout évident), cela nous amènera à faire des réflexions mélancoliques sur nous-mêmes et impactera nos proches également. C’est pourquoi, il est essentiel de ne pas oublier que Dieu est avec nous quelque soit la période de notre vie. Donc, nous ne devons pas avoir peur d’arriver à l’automne et même à l’hiver de notre vie. Nous devons donc profiter de la présence de nos enfants qui deviennent des adultes, la présence de nos petits-enfants, d’aller voir le monde, de voyager, de nous découvrir, de découvrir les talents que Dieu nous donne afin de les mettre à son service et à celui de notre communauté. 

Les saisons de la vie ces femmes exemplaires

Je pense à Esther, qui par son courage, sa foi et sa confiance en Dieu, l’a utilisé pour sauver le peuple condamné par l’édit du roi sous l’instigation de Haman. Si tu es une jeune femme comme Esther, tu as une mission à accomplir auprès de jeunes pleins d’ardeur comme toi. Et que dirons-nous d’Anne, un portrait de la grâce infinie de Jésus qui porta en son sein l’enfant prophète qui devait servir d’intermédiaire entre Dieu et son peuple?  Eve, la mère de tous les vivants – nous sommes bien ses descendants. Marie, la mère de notre Sauveur, qui dans une période de sa vie a pu accepter cette lourde responsabilité? Sans oublier Sara, avancée en âge, qui a espéré contre toute espérance – elle a dû attendre dans sa blanche vieillesse d’avoir un enfant et finalement Dieu l’a comblé de bonheur avec ce fils bien-aimé. 

Nous, femmes du vingt-et-unième siècle, nous rejoignons ces femmes des temps bibliques dans les saisons de la vie, chacune a vécu ses saisons avec  son lot de bonheur, de défis. Elles nous ont légué de précieux conseils, des exemples qui nous permettront de fleurir, de porter des fruits et surtout d’être des agents de changement. Nous n’avons rien à craindre des saisons de la vie si nous nous accrochons aux promesses divines, en particulier celle-ci par l’intermédiaire du prophète Esaïe: « Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, Jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai; Je l’ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir et vous sauver. »Esaïe 46.4

Un jour nous serons avec Jésus pour toujours et nous n’aurons pas à nous préoccuper des saisons de la vie, puisque nous vivrons éternellement avec Jésus!

À bientot.

Gertrude